Vous avez envie d’acquérir une voiture électrique ? Mais vous ne savez pas encore si ces véhicules sont efficaces, et s’ils respectent leurs promesses ?
Alors cet article va vous aider à comprendre !
La promesse des voitures électriques, de prime abord, est alléchante : respect de l’environnement, innovation, croissance de l’industrie automobile et aide de l’État en tout genre pour encourager la transition à l’électrique.
Nous pouvons penser que ça fait de la voiture électrique un produit qui cartonne, et détruit ses grands frères qui roulent au diesel et à l’essence… Oui, mais cela va prendre du temps. Beaucoup de temps. Et les fidèles de l’automobile qui roulent à l’énergie fossile mettront du temps à être convaincus.
Mais alors, quel est l’avenir des voitures électriques, en France et ailleurs ?
L’innovation des véhicules électriques
Évidemment, les véhicules électriques n’ont pas les mêmes performances que les autres voitures. L’énergie étant différente, il faut adapter complètement l’électronique des véhicules, tout en s’assurant de fournir un moteur performant et adapté à l’électrique.
En général, les batteries des voitures électriques sont limitées, que ce soit en termes de performance, de recharge rapide, d’autonomie ou même de longévité dans le temps.
Ce n’est pas pour autant que les batteries sont catastrophiques, mais le scénario typique d’un véhicule électrique, c’est très souvent un profil de salarié qui va prendre sa voiture pour aller travailler non loin de chez lui.
Et qui devra brancher sa voiture chez lui le soir, en installant une borne de recharge électrique à domicile. Il y a toujours des exceptions, mais nous pouvons le dire : la voiture électrique n’est pas encore faite pour les baroudeurs.
Un bon point cela dit : la voiture électrique est une énorme opportunité de marché. Et vous le savez, qui dit compétition dit innovation. D’ici à 2030, pour les véhicules électriques, il est prévu :
- Une augmentation des tailles des batteries (autonomie et performance)
- Une baisse des prix des batteries, divisé par 2 dès 2025
- L’augmentation du nombre de bornes de recharge à 3 millions contre 300 000 aujourd’hui
- La diminution du temps de recharge des bornes
Les constructeurs sauront s’adapter à la demande, en rendant les voitures électriques plus intéressantes pour nombre de consommateurs. En plus, en France, l’état aussi aide à la transition.
Les politiques d’incitations et les aides
Vous le savez, en France, les objectifs écologiques et environnementaux sont de plus en plus mis en avant. C’est en grande partie pour ça que certaines aides sont mises en place, pour inciter les consommateurs à passer le cap de la transition à l’électrique.
Il existe bon nombre de primes et d’aides, concernant l’installation des bornes de recharge par exemple, ou même directement pour l’achat d’un véhicule électrique.
Il existe même le système inverse, qui consiste à taxer les véhicules thermiques trop polluants, grâce au système de notation des véhicules selon leur indice de pollution, Crit’Air.
Les craintes des constructeurs
Les constructeurs automobiles sont en quelque sorte contraints de s’adapter à la rapidité de la mutation de ce secteur. En effet, les véhicules électriques prennent une place de plus en plus grande au sein de cette industrie.
En 2020, ce sont près de 4 millions de véhicules électriques qui seront vendus, contre la moitié seulement en 2018. Et pour 2030, la prévision des ventes se situe aux alentours de 21 millions de ventes.
Une croissance exponentielle, qui ne manque pas de faire réagir les industriels.
Pourquoi ? En fait, l’électrique impose des coûts additionnels à hauteur de 50 %, coûts impossibles à répercuter sur le consommateur moyen puisqu’il ne pourra pas se permettre de les payer.
C’est-à-dire qu’évidemment, au niveau du carburant et des frais d’entretien, le véhicule électrique revient moins cher pour l’utilisateur. Mais pour le constructeur, le surcoût est difficile à diluer.
C’est exactement pour cela que la majorité des foyers ne pourra pas forcément se permettre de se passer des véhicules polluants. Les mesures gouvernementales ne sont pas assez fortes, et le prix des voitures électriques reste quand même plus élevé que pour les autres véhicules.
Les craintes des consommateurs
Parlons maintenant de la plus grande partie de l’équation : les consommateurs. Si l’énergie électrique séduit sur le papier, qu’en est-il en réalité ?
La réponse est nuancée. Les constructeurs cherchent à amener cette innovation sur le marché, mais l’offre actuelle n’est finalement pas adaptée à tous.
Quels sont les problèmes des voitures électriques selon les consommateurs ?
- Le temps de recharge
- Le coût
- L’autonomie du véhicule
Concrètement, l’autonomie et le temps de recharge sont liés, puisqu’une grande autonomie dispense l’utilisateur de recharger constamment son véhicule électrique. Pour le coût de la voiture électrique, comme nous en avons parlé, il est pour le moment assez rigide, du fait des surcoûts imposés aux constructeurs.
Le tout-électrique est séduisant, mais il vient avec un coût. En plus, certaines questions des consommateurs sont pertinentes, mais ne trouvent pas de réponse, ou difficilement.
En effet, les questions concernant le recyclage, la durée de vie et la sûreté des batteries ne trouvent que des réponses assez vagues.
Les consommateurs sont en fait la composante principale du passage à l’électrique, car ce sont finalement eux qui décideront de passer, ou non, à l’électrique. Et tant que l’expérience utilisateur de ces véhicules ne sera pas supérieure aux thermiques, il est peu probable que le marché change radicalement.
Mais rassurez-vous, parce que l’expérience fournie par les voitures électriques, les constructeurs comme Tesla l’ont bien compris, doit correspondre aux attentes. D’ailleurs, l’offre tend de plus en plus à résoudre les problèmes soulevés par les utilisateurs.
L’avenir des voitures électriques est-il radieux ?
En réalité, nous pouvons être assez optimistes pour l’avenir des véhicules électriques. En effet, bon nombre de personnes interrogées en France se disent prêtes à changer leurs habitudes de mobilité pour lutter contre le réchauffement climatique et la pollution atmosphérique.
En plus de ça, la majorité des Français parcourent moins de 50 km par jour, ce qui est largement en deçà des performances maximales des véhicules électriques. En effet, avec une voiture électrique, l’autonomie moyenne se situe autour de 300 km.
Largement suffisant pour les trajets quotidiens, donc. Et en sachant que l’accessibilité des bornes de recharges va se faire de plus en plus grande, et que les prix des voitures 100 % électriques comme des voitures hybrides vont baisser, alors le positivisme est permis. → Si les enjeux du futur vous intéressent, n’hésitez pas à faire un tour sur notre blog ! Et si vous voulez vous former, pour faire face aux enjeux de demain, c’est ici que ça se passe !
